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Actualité et nouveautés littéraires
5 juin 2012

Coupes sombres, Giulio MINGHINI

 

9782021082272

 

Dans ce petit récit ancré en pleine contemporaniéité, Giulio MINGHINI raconte la descente aux enfers d'une femme, bien connue du narrateur. Mort et questionnements se posent en maîtres mots de ce que l'on pourrait qualifier de nouvelle.

 

Ce texte a, en effet, une propension à adopter les caractéristiques d'une nouvelle. Le texte est court (76 pages), la psychologie des personnages n'est pas très affinée, les péripéties sont faibles narrativement, etc. Le texte est découpé en trois parties qui ne sont cependant pas très utile en soi. En effet, rien d'absolument clair n'est délimité par ce découpage. L'écriture de Coupes sombres est très simple, peut-être trop, associée à l'isotopie théâtrale, et quelques allusions au sexe. Le lecteur pourrait ressentir ce manque de cachet dans les mots choisis. Par ailleurs, rien n'est laissé au hasard, et la compréhension se fait très facilement, ce qui compense cette carence stylistique. 

 

Le texte alterne des temps de description et des temps introspectifs, où le narrateur s'interroge, émet des hypothèses, etc. Ce dernier type de texte primant sur les moments de descriptions, le lecteur pourrait voir le narrateur comme quelque peu nombriliste - mais également pleutre - associé à l'utilisation de la première personne.  

 

Ce petit texte laisse au lecteur comme un goût de creux. Cette impression de n'avoir rien retiré de sa lecture serait alors liée à l'écriture, sans réel caractère, mais également de se perdre dans les élucubrations et réflexions du narrateur, guère affable au demeurant. 

 

Coupes sombres, Giulio MINGHINI, Seuil, mai 2012, 13€


 

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